L'Inde Millénaire

L'Inde Millénaire

L'INDE SACRÉE, L'INDE MILLÉNAIRE

C'est en Inde que nous trouvons les vestiges des plus anciennes civilisations. De nos jours encore, de nombreux sites historiques nous rappellent la grandeur de cette culture qui prospéra jadis sur ce continent. Les principaux témoignages que nous puissions avoir de cette époque sont des livres rédigés en sanskrit. Le sanskrit est la langue littéraire la plus ancienne au monde ; bien antérieure au chinois, à l'hébreu, au grec et au latin. Les livres sanskrit originaux sont appelés VEDAS ou textes védiques (du mot sanskrit veda, "savoir, révélation divine"). Ils contiennent d'étonnantes connaissances sur l'histoire, l'astronomie, la médecine, l'architecture, l'ésotérisme, la psychologie et bien d'autres aspects des sciences humaines. Mais c'est la philosophie et la religion qui représentent le sujet primordial de ces écrits. La bhagavad-gita ("le chant de Dieu"), également surnommée la "bible hindoue", en constitue l'essence.

 

L'apparent polythéisme de l'hindouisme le rapporte en fait à l'adoration des devas (Brahma, Shiva, Ganesha, etc.) comparables à des "ministres" responsables de tel ou tel aspect de la création mais tous subordonnés à Dieu, connu sous le nom de VISNU (VISHNOU) ou une des ses 8 incarnations, dont la plus vénérée est KRSNA (KRISHNA) .Les vaishnavas suivent cette tradition monothéiste de l'Inde que l'on appelle vishnouisme ou vaishnavisme.

L' AGE DE KALI. D'après les Védas, cet âge (l'âge de Kali) "l'âge de fer" marqué par les querelles et l'hypocrisie, commença il y a 5000 ans et correspond à une période de dégradation de la culture védique. Un des symptômes de cette dégradation fut le développement du système des castes qui détermine le statut social de l'homme selon sa naissance, et non selon sa nature, comme l'enseigne la BHAGAVAD-GITA. Au niveau économique cependant, l'Inde est restée longtemps un pays fabuleusement riche et ci fait, tout au long de son histoire, l'objet de la convoitise de puissances étrangères qui ont tenté d'en exploiter les ressources. Tous ceux qui ont envahi le sous-continent indien, comme Alexandre Le Grand, les Musulmans, ou les Anglais, ont été éblouis par la majesté de ses temples et de ses palais. Mais ce que ces conquérants ont vu et, dans de nombreux cas, également détruit, n'était que les vestiges d'une civilisation autrefois bien supérieure.

LA VRAIE RICHESSE DE L'INDE. Les grands sages de la tradition védique avaient prédit que le matérialisme et des pratiques religieuses superficielles prédomineraient pendant l'âge de Kali. Soucieux de l'avenir de l'humanité, ils décidèrent de consigner par écrit tout le savoir védique, transmis jusque là oralement depuis la nuit des temps, afin d'éviter qu'il ne se perde sous l'influence de cet âge. Ils compilèrent donc les vedas en quatre parties: le RIG-VEDAS, le SAMA-VEDA, le YAJUR-VEDA et enfin l'ATHARVA-VEDA. Ils enrichirent par la suite ces textes des BRAHMANA (ouvrage traitant des rites et sacrifices et manière de les éxécuter) , des UPANISAD ou VEDANTA (traité sur la philosophie, le samsâra, le karma) ; puis vinrent les PURANA, et les epopées du RAMANYANA (histoire du seigneur RAMA, septième incarnation de VISHNOU) et du MAHABHARATA dont la Bhagavad-gita est une partie.

 

LA TRANSMISSION DU SAVOIR.

Outre les textes sacrés, il y eut de tout temps des maîtres spirituels (gurus) qui, par leur exemple personnel et leur enseignement, ont transmis le savoir védique, et ce jusqu'à l'époque actuelle. Cette lignée de maîtres, dont KRISHNA est à l'origine, (cf Bhagavad-Gita) à conservé ce savoir intact, alors que la masse des hommes s'en écartait de plus en plus au cours de l'âge de Kali. Aussi, pour sauvegarder la pureté de la culture védique, ces sages qui connaissaient l'essence des vedas, ont-ils prié pour que descende une puissante incarnation divine, un Avatara.

 

L'INDE DE LA RENAISSANCE :

SRI CHAITANYA MAHAPRABHU. En 1486, répondant à l'appel des sages et selon les prédictions des écritures, KRISHNA se manifesta au Bengale sous la forme de SRI CHAITANYA. Il raviva la foie et le culte de Dieu (VISHNOU - KRISHNA) dans l'Inde entière, du sud vers le nord, et révéla à tous la méthode idéale de réalisation spirituelle pour cet âge : le chant des noms sacrés de Dieu. En d'autres termes, ce même Krishna, qui avait énoncé la Bhagavad-Gita, voilà 5000 ans réapparut il y a 500 ans en tant que Sri Chaitanya. Il mis en pratique les préceptes de la Bhagavad-Gita en jouant le rôle d'un parfait serviteur de Dieu, car Dieu donne toujours l'enseignement et l' exemple parfaits. Sri Chaitanya fut donc à l'origine d'une nouvelle ère spirituelle dans l'âge de Kali ; il ébranla tous les préjugés sociaux, religieux et racistes en invitant tous , sans discrimination, au chant collectif des Saints Noms. Ces successeurs parcoururent l'Inde entière, écrivirent de nombreux livres et commencèrent, à partir du 19eme siècle, à rendre la connaissance védique accessible au monde entier par le biais de la langue anglaise.

 

L' INDE ET L' HINDOUISME.

Le terme "hindouisme" n'est pas un mot sanskrit et se trouve nulle part dans les écrits védiques. Ce vocable nous vient des musulmans qui envahirent l'Inde du nord au 14eme siècle. Par le mot "hindou", ils désignaient en général tous les membres des religions indiennes non musulmanes, résidant sur I'autre rive du fleuve-frontière qu'était le Sind, connu de nos jours comme l'Indus. Aujourd'hui, le terme "hindouisme" englobe tous les courants religieux de l'Inde. Le culte de VISNU-KRISHNA est bien antérieur à l'hindouisme même s'il est considéré à notre époque comme l'un de ses principaux courants. Plusieurs millions d'hindous sont des fidèles de Vishnou-Krishna ; ils fréquentent et soutiennent les temples. D'autres choisissent des voies moins directes de délivrance et de services dévotionnel et adoptent le culte de des Devas tels que Shiva, Ganesha, Brahma ou bien Kali, ceci en vue d' acquérir des bienfaits spirituels ou matériels. Les divers courants de l'hindouisme sont le Vishnouisme, le Jaïnisme, le Sikhisme, le Shivaïsme, le Shaktisme, etc.

 

 

LA RÉINCARNATION, LA LOI DU KARMA :

Loi de l'action et de la réaction. "Tu récolteras ce que tu as semé". Contrairement à l'animal qui n'agit que par instinct, l'homme possède le libre arbitre et c'est pourquoi il est responsable de tout ce qu'il fait. Nos désirs et nos actions déterminent notre avenir dans la vie présente comme dans l'existence prochaine. Rien n'est le fruit du hasard.

 

LA LIBÉRATION DU KARMA . L'âme transmigre d'un corps à l'autre, selon notre karma, (bon ou mauvais) dû à l'ignorance de notre nature véritable et originelle. L'enseignement de la Bhagavad-Gita dissipe cette ignorance et conduit le fidèle sur la voie de l'abandon dévoué à Dieu. Ainsi par Sa grâce le fidèle est libéré de l'enchaînement des actions et de leurs suites, qui les lient à ce monde matériel vie après vie.

 

L'HINDOUISME, À LA RECHERCHE DE LA DÉLIVRANCE

"Dans la société hindoue, il est coutume, sitôt levé, d'aller se baigner à la rivière, ou prendre un bain chez soi s'il n'y a pas de court d'eau à proximité. C'est là un moyen de se purifier. Après quoi, toujours à jeun, on se rend au temple pour faire des offrandes de fleurs, de nourriture, d'argent au Dieu de la localité ; des fidèles lavent la ou les divinités, adorées dans le temple, avec de l'eau, du yaourt et l'enduisent de poudre d'épice. "Presque toutes les maisons ont un coin de mur, parfois une pièce entière, réservé au culte de la divinité que s'est choisie la famille. Dans certains endroits, on rend un culte fervent à Ganesha ; ailleurs, se sera Shiva, Durga ou autres divinités ; mais la plupart accorderont un culte des plus sacrés et une dévotion particulière à KRISHNA, Vishnou ou Rama".

Qu'est-ce au juste que l'hindouisme ? Correspond-il au cliché qu'on repend en Occident : vénération d'animaux et bains dans le Gange, sur fond de système de castes ? Ou est-il plus que cela ? En vérité, l'hindouisme recouvre bien davantage ; c'est une autre conception de la vie, totalement étrangère aux valeurs occidentales. En général, les occidentaux considèrent la vie comme une suite chronologique d'événements qui s'inscrivent dans l'histoire. Pour les hindous, la vie obéit à un cycle perpétuel dans lequel l'histoire humaine n'a que peu d'importance. Religion sans credo fixe, sans clergé hiérarchisé ni autorité suprême, l'hindouisme ne se laisse pas facilement appréhender, malgré la présence en son sein de swami (enseignants) et de guru (maîtres spirituels) .On le définit comme "l'ensemble des croyances et des institutions qui se sont développées à partir des vedas, les textes anciens les plus saints. Un ouvrage nous déclare : "nous pourrions envisager l'hindouisme comme l'attachement et la dévotion à Dieu (Vishnou) ou à ses deux incarnations principales KRISHNA et Rama ainsi que le culte de Shiva, shakti, Durgâ, Skanda, et Ganesha, sans oublier leurs incarnations, manifestations, épouses et progénitures respectifs. Pourtant en dépit des 330 millions de divinités qu'on lui prête, l'hindouisme n'est pas une religions polythéiste ; pourquoi ? Un écrivain indien A. PARTHASARATHY, nous explique : les hindous ne sont pas polythéistes ; l' hindouisme ne parle que d'un seul Dieu ; les dieux et les déesses du panthéon hindou servent uniquement à figurer les pouvoirs et les fonctions du seul Dieu suprême de l'univers." Les hindous appellent leur religion "sanatana-dharma", l'ordre éternel.

 

LES TEXTES SACRES DE L' HINDOUISME

Les textes les plus anciens forment les vedas, divisés en quatre parties : le rig-veda, le sama-veda, le yajur-veda, et l'atharva-veda ; virent ensuite les upanisads ou vedanta, puis les puranas, le ramanyana et le mahabharata. Selon Bhaktivedanta Swami Prabhupada, sage et croyant, fidèle de krishna, la Bhagavad-Gita (une partie du Mahabharata) enseigne la moralité la plus haute. La Bhagavad-Gita constitue donc la voie suprême de religion et de moralité ; c'est en elle, en son enseignement ultime, que réside le sommet de la moralité et de la religion : s' abandonner à Dieu. La Bhagavad-Gita (chant divin) renferme la quintessence de la sagesse védique de l'Inde, sous la forme d'un dialogue entre SRI KRISHNA (Dieu), Maître souverain, et Arjuna, Son ami et dévot intime, dialogue par quoi Il instruit ce dernier, sur la science de la réalisation spirituelle. La Bhagavad-Gita représente une fraction de la vaste littérature sacrée hindoue, cependant elle tient une place prépondérante dans le coeur de ceux-ci. Une partie de ces textes ( eda, Brâhmana et Upanisad) sont dits "shruti" "ce qui a été entendu"; on les tient donc pour le produit d'une révélation directe. D'autres ouvrages, tels les épopées et les Purâna, appartiennent à la "Smriti", "ce qui est retenu par la mémoire". Ils ont été compilés par des hommes, à partir de la révélation. L'un d'eux, le Manu Smriti, jette les bases de la religion et les lois qui régissent la société hindoue. Ces écrits ont donné naissance a certaines croyances comme l'"ahimsa" et les "varna" (la non violence envers toute créatures, qui fera des hindous un peuple végétarien ; et la division en quatre classes de la société (les castes , qui à l'origine était honorable, mais qui par la mauvaise gestion de l'homme devient invivable).

LE PANTHEON HINDOU. Bien que l'hindouisme soit à même de revendiquer des millions de divinités, dans la pratique quelques dieux seulement ont polarisé la vénération des hindouistes. Ceux-ci ont pour noms Brahmâ, Vishnou et ses incarnations et Shiva. Tous trois ont une épouse ; Brahmâ est l'époux de Sarasvatî, la déesse du savoir. Vishnou a pour épouse Lakshmi, la déesse de la fortune, tandis que Shiva eut pour première épouse Satî, qui se donna la mort. Elle fut la première femme à pratiquer la suttie en s'immolant par le feu. Shiva a une autre épouse, qui porte divers noms et titres ; paisible sous la forme de Pârvati, de Umâ, ou Gaurî la fauve, elle est aussi une divinité terrible quand elle a pour nom Durgâ ou Kali. Figure centrale de la mythologie hindoue, Brahmâ n'occupe qu'une place minime auprès de la masse des fidèles. Malgré son épithète de créateur, il ne possède d'ailleurs que très peu de temples. La mythologie attribue la création de l'univers à une cause, un principe, un Etre suprême, le Brahman, que l'on symbolise par la syllabe sacrée OM. Les trois membres de la triade hindoue sont vus comme des éléments de cet Etre Suprême et premier ; tous les autre dieux en sont des manifestations. Quel que soit donc le dieu que l'on place au rang suprême, cette divinité englobe tout. Voilà pourquoi, bien qu'ils vénèrent ouvertement des millions de dieux, les hindous ne reconnaissent qu'un seul Dieu véritable, susceptible de revêtir des formes multiples, masculines, féminines, et animales. L' hindouisme est donc une religion résolument monothéiste. Vishnou, dieu solaire et cosmique à valeur bienveillante, est le dieu des adeptes du vaishnavisme. On le retrouve à travers dix avatâra ou incarnations dont ceux de Râma, de KRISHNA et de Bouddha, (le prochain à venir étant Kalki). Une autre manifestation de Vishnou est ravatâra Nârâyana, que l'on représente sous la forme d' un homme endormi sur les anneaux du serpent Ananta ou Shesha. Il flotte sur l'océan cosmique en compagnie de son épouse, la déesse Lakshmî, assise à ses pieds. De son nombril sort un lotus duquel surgit le dieu Brahmâ Shiva, encore appelé Mahesvara, est la deuxième divinité majeure de l'hindouisme. Son culte a pour nom le Shivaisme. On décrit Shiva comme "l'ascète, le grand yogi, celui qui, assis, le corps couvert de cendres et la chevelure tressée, s'absorbe dans la méditation sur dieu, sur les pentes de l'himâlaya". On l'adore aussi au travers du linga, un symbole phallique. Comme beaucoup d'autres religions, l'hindouisme vénère une grande déesse, tantôt aimable, tantôt redoutable. Sous son visage le plus séduisant, c'est Pârvati, ou encore Umâ. Mais elle prend aussi un aspect terrifiant sous les traits de Durgâ ou de Kâlî, déesse cruelle qui se repaît de sacrifices sanglants. Son culte a pour nom le shaktisme.

LE RÔLE DU GANGE DANS L' HINDOUISME. Il est impossible de parler du panthéon hindou en passant sous silence le plus sacré des fleuves de l'Inde, le Gange . On le nomme GANGA MATA (notre mère le gange) ; une prière en son honneur lui donne 108 noms différents. Pourquoi les hindous vénèrent-ils ce fleuve avec tant de zèle ? Parce que non seulement le Gange assure l'essentiel de leur subsistance, mais surtout parce qu'il a des sources mythiques. Les hindous racontent que cet anciens fleuve céleste est descendu sur terre pour la purifier et l'irriguer grâce à Shiva qui absorba le choc de ses remous impétueux grâce à sa chevelure. Les adorateurs de Vishnou tiennent pour différente l'origine du Gange, en s'appuyant sur le "Visnu-Purana" un texte ancien où nous lisons : "C'est à cet endroit (le saint trône de Vihnou que prend sa source le Gange qui efface tous les péchés (... ) Il jaillit de l'ongle du gros orteil gauche de Vishnou. "En sanskrit : "Visnu-padabja - sambhuta" : né du pied pareil au lotus de Vishnou. Les hindous prêtent au Gange le pouvoir de libérer, de purifier et de guérir les croyants. Ainsi lit-on encore dans le Vishnou Purana : "Purifiés par un bain dans ses eaux, et l' esprit absorbé en Keshava-Vishnou, les saints obtiennent la délivrance. Qu'on en entende parler, qu'on le désire, qu'on le voie, qu'on le touche, qu'on s'y baigne ou qu'on le chante, jour après jour le fleuve sacré purifie tous les êtres. Même s'exclamer : "Gangâ, Gangâ ! à mille lieues suffit à racheter les péchés de trois vies antérieures. "Un seul bain dévotionnel dans les eaux pures de la Gangâ protège la famille de centaines de milliers de dangers. Les péchés accumulés de génération en génération sont effacés. Il suffit de se plonger dans la Gangâ pour être immédiatement purifié". Les hindous se pressent sur les berges du Gange pour accomplir les rites du "puja" (service divin) : offrandes de fleurs et récitations de prières. Ils reçoivent aussi le "tilaka", une marque faite avec une pâte rouge ou jaune qu'un prêtre leur dessine sur le front. Puis les fidèles entrent dans l'eau et se livrent à leurs ablutions. Bien que ce fleuve soit pollué, nombreux sont-ils à boire un peu de son eau. L'attrait spirituel du Gange est tel, que des millions d'hindous aspirent à s'y baigner, ne serait-ce qu'une fois dans leur vie. Les bûchers funéraires sont installés sur les berges du fleuve. C'est là que l'on vient incinérer ses morts, dont les cendres seront ensuite jetées dans l'eau ; pratique réputée donner à l'âme un passeport pour la félicité éternelle. Ceux qui n'ont pas les moyens de payer une crémation se contente de confier au fleuve le corps enveloppé d'un linceul. L'âme transmigrera dans un autre corps en fonction du karma du défunt. A noter la présence d'un autre cours d'eau sacré, la Yamuna, qui prend sa source dans l'ouest de l’Himalaya, près du mont kamet ; elle passe à Delhi, New Delhi, Agra, mathura et Vrindavan ou Krishna y déploya ses divertissements.

 

*******************************************

LES ÉCRITS SACRES INCONTOURNABLES :

La Bhagavad-Gita : le grand classique de la littérature de l'Inde, constitue la quintessence de la connaissance spirituelle. Elle décrit tous les aspects de la philosophie védique, tels que la nature de l'âme, le karma, la réincarnation, les diverses formes du yoga et le cheminement vers Dieu. Le Srimad-Bhagavatam : cet écrit en dix chants, est considéré comme le plus complet et le plus important des Puranas (écrits historiques et philosophiques de l'Inde). Certains sujets traités entre autre sont : la création de l'univers, les différentes planètes, les prophéties pour l'âge de Kali, l'organisation social, politique et religieuse de la société védique, l'histoire des principaux Avataras (incarnations divines), etc.

Le caitanya-Caritamrta : la vie et les enseignements de Sri Chaitanya, grand maître et Avatara, qui instaura au 16eme siècle un mouvement social et religieux d' une importance considérable. Cet ouvrage est une contribution majeure à la vie intellectuelle, culturelle et spirituelle de l'homme contemporain.

LA MEDITATION. La Bhagavad-Gita explique que l'état de conscience au moment de la mort détermine la destination de l'âme dans sa prochaine vie. Nous devrions donc, au moment de quitter ce monde, penser à Dieu pour le rejoindre en Son royaume. Tourner nos pensées constamment vers Lui durant notre vie, constitue la méditation parfaite.

LE YOGA. Le mot yoga signifie littéralement, "se relier à Dieu" et se rapporte donc aux différentes voies menant à Dieu, directement ou par étapes. Dans son utilisation courante, il désigne la pratique de certaines postures physiques visant à la maîtrise de soi. Cependant, il ne s'agit que de l'une des premières étapes de cette discipline qui a pour but l'élévation spirituelle. Il existe en latin un mot bien connu qui a la même signification : "religio " (du verbe "religare", "se lier à nouveau"). Religion et yoga signifie à l'origine la même chose. Une fois atteint le plus haut niveau du yoga, de la religion et de la philosophie l'âme réalise que sa fonction éternelle et naturelle consiste à servir Dieu avec amour et dévotion (bhakti-yoga). Le bhakti-yoga est pratiquer par les"bhaktas" et constitue un processus de méditation actif qui permet de se lier à Dieu par les pensées, les paroles et les actes quotidiens.